Les dettes s’accumulent de tous les côtés pour le Groupe DocteGestio. Pris dans la spirale d’une gestion désastreuse de Bernard Bensaid, ce groupe semblerait organiser volontairement son insolvabilité. Mais les victimes toujours plus nombreuses se rassemblent. Les énergies se multiplient. La contre-offensive s’organise et remporte des décisions de justice nettes et irrévocables. À titre d’exemple, une énième décision de justice vient de tomber comme un couperet par le Tribunal de Commerce de Paris le 16 octobre 2017 : une cessation de paiement de la filiale LE COUVENT SARL !
Autopsie d’un Groupe qui fait couler de l’encre…
À Lourdes par exemple, les copropriétaires de la Résidence Villa Mariale ne voient rien arriver…
160.000 € d’indemnités ont pourtant été versées à Bernard Bensaid pour perte d’exploitation suite à deux inondations consécutives dans cette résidence. 86.000 € d’indemnités ont aussi été versées pour perte d’exploitation après un grave incendie, qui a fait un mort par ailleurs.
La société DG URBANS exploitante, sous étiquette Popinns, appartenant au Groupe Docte Gestio (et donc à Bernard Bensaïd), s’abstient encore d’indemniser les copropriétaires. Ces faits datent de 2012 et 2013 déjà.
Bernard Bensaïd a par ailleurs fourni à ces mêmes copropriétaires une caution d’un an de loyers pour obtenir la signature des baux. Mais il aurait étrangement omis ce « détail ».
Idem pour les charges récupérables dues d’un montant de 66.000 € qu’il s’est autorisé à ne pas payer.
La non-restitution des comptes annuels, pourtant obligatoire, affiche déjà un retard pour les 6 derniers mois.
DocteGestio, Popinns, DG Urbans. Les sociétés de Bernard Bensaid en dette d’oxygène, étouffées par des dettes financières colossales !
Parmi le nombre impressionnant de sociétés en difficulté de Bernard Bensaïd, citons : « Les Jardins de Ramel », à Bagnères-de-Luchon, où 900.000 € de dettes courent toujours. La SCI Jardins de Saint-Benoit n’a pas reçu les loyers et les remboursements de taxe foncière de la Bastide depuis Juillet 2013. Elle attend toujours une fixation à la Cours d’Appel de Montpellier depuis Janvier 2017.
La dette s’élèverait au 31 Décembre 2017 à 1.692.175 Euros décomposée comme suit :
ANNÉE 2013 | |
Prorata Loyer | 101 700,07 € |
prorata taxe foncière | 28 082,50 € |
ANNÉE 2014 | |
loyer | 269 912,40 € |
taxe foncière | 61 401,60 € |
ANNÉE 2015 | |
loyer | 335 744,34 € |
taxe foncière | 61 945,20 € |
ANNÉE 2016 | |
loyer | 385 406,12 € |
taxe foncière | 62 577,60 € |
ANNÉE 2017 | |
loyer | 385 406,12 € |
taxe foncière | 62 577,60 € |
La « Société Hôtelière de Pantin » avec plus de 237.000 € de dettes pour les sociétés DG Urbans et Docte Gestio. L’une ou l’autre a été condamnée à payer solidairement. Le « Couvent SARL », filiale du Groupe DocteGestio atteint 207.000 € de dettes. Elle a été mise récemment en cessation de paiement.
Tout cela signifie que le Groupe Docte Gestio doit être terriblement fragile. D’après les dires de son PDG Bernard Bensaïd, le Groupe réaliserait près de 200 M€ de chiffre d’affaires. Il continuerait aussi de procéder à de nombreuses acquisitions.
On peut légitimement se demander si l’argent utilisé pour se développer est bien celui du Groupe DocteGestio ou appartiendrait-il plutôt à ses créanciers ?
N’y a-t-il pas une sorte de fuite en avant ou l’argent impayé des dettes auprès de nombreux propriétaires individuels servirait à financer des projets de développement de Bernard Bensaid et du Groupe Docte Gestio ?
> article « DocteGestio : une seconde filiale aux portes d’une liquidation judiciaire ? »